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Je suis une Légende

mheu ouiii !, seul survivant sur ce blog, mon île, avec
mes
EnVies raisonnablement déraisonnables, mes
confidences insoupconnables
et ma crise existentielle...


Millésime 66 

27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 00:09

Ouvrez moi les portes de votre temple, que j’y prosterne ma bouche et vous livre ma langue en offrande.
J'y célèbrerai ma nature et la votre, faisant de ma fouille linguale une transe mystique, et de toutes nos indécences des prières inavouables.
Je perdrai forcément le contrôle sur cet autel à la gloire de votre féminité et, submergé par votre souffle incantatoire, je procéderai alors au rituel, dans une transe hypnotique.

J’écarterai votre chair, pointerai vos orifices alors que la rage démonte mon visage.
Je humerai votre odeur, visiterai votre sexe, vous lécherai infiniment.
Je soulèverai vos jambes, vous retournerai encore et encore, avant que mes mains ne prennent racines dans le creux de vos hanches et que je me serve avidement.


Alors, vous plaquant sur ma couche, je vous enfourcherai pour que ma queue vous ouvre sans ménagement et, qu’Animal, je vous pilonne sauvagement.




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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 21:09

Le Thalys vient du quitter Bruxelles pour m'amener sur Paris ou je dormirai ce soir.
Confortablement assis, j'observe cette femme qui s'approche à la recherche de la place qui lui a été attribuée.

Elle n'est pas grande, porte un tailleur pantalon qui lui cintre la taille ainsi que des bottines assez hautes. Une teinte rosée souligne ses lèvres, une autre couleur ses yeux en amande. Sa chevelure est disciplinée par un chignon et des lunettes colorées apportent à son allure classique, une pointe d'excentricité.
Elle s'arrête à mon niveau, me sourit en me faisant comprendre que c'est à mes cotés qu'elle va voyager.


Mon visage s'éclaire du bonheur de cette providence pendant qu'elle parque ses affaires et se glisse dans le fauteuil qui jouxte le mien.
Elle se plonge dans un livre, et moi, j'observe discrètement son reflet dans la fenêtre que la nuit tombante a transformée en miroir.


J'explore l'attitude de sa bouche, la finesse de son cou, évalue la rondeur de ses seins.
Avec le détachement de celui qui rêvasse, le regard perdu à travers la vitre, je contemple cette femme inconnue et pourtant si 'proche' pour une heure.
Forcément, à force d'agripper mes yeux à cette silhouette et ses secrets, je glisse inéluctablement vers des envies déraisonnables…

« Et si j'allais au contact...
Et si ma cuisse et mon genou allaient 'tangenter', avec une précision nanométrique, l'étoffe qui lui enveloppe les cuisses. Un 'flirt' tellement discret qu'il ne serait pour elle qu'une improbable possibilité voire une simple illusion…. »

Voilà que je flotte entre rêve et réalité, raison et déraison, bercé par le roulis de la rame de TGV, j'envisage de déraper.
Je lance ma jambe dans l'assaut invisible de la sienne, je l'approche jusqu'à sentir cette infime résistance qui signifie que nos chairs sont en pression, l'une contre l'autre.
Sa jambe n'a pas bougé, elle lève la tête mais replonge aussitôt dans le livre qui l'absorbe.
Nous restons l'un à l'autre arrimés par ce point de contact.

Forcément quand on ouvre la boite de pandore, on a du mal à la refermer…
Voilà qu'imperceptiblement, je bouge la jambe, amplifie notre zone de contact, dans une oscillation tellement faible qu'elle me paraît irréelle.
Sa jambe ne bouge pas et maintient sa position.
C'est mon avant bras que j'envoie alors en éclaireur, feignant le relâchement de celui qui se détend. Nos bras se touchent, je la sens même bouger…

Ce petit jeu a continué pendant tout le trajet qui nous a menés à la gare du nord.
Vous allez me trouver bien étrange de me laisser aller à des futilités pareilles, alors qu'en d'autres moments j'outrage avec excès.
Mais la retenue a aussi ses plaisirs, non ?
 

J'ai remonté le quai de la gare, en souriant comme un halluciné, avec une question en tête :

Est-ce qu'elle lisait vraiment ?
ou était-elle, elle aussi, une rêveuse …


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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 12:09
Un matin, en transit dans un aéroport Londonien, je me laisse glisser.

A mesure que certaines imagines s'imposent à mon esprit, je sens une envie irrésistible déferler jusqu'à l'extrémité de mon entrecuisse pour me mettre à l'étroit dans le pantalon d'un costume marron glacé.

Je t’imagine dans un tailleur bcbg, des dim-up noirs qui s'étirent depuis le haut de tes cuisses jusqu’aux escarpins qui soulignent la finesse de tes chevilles.

Pas de sous vêtement, juste un corset à lacets !

Tes seins sont libres et tes fesses accessibles.

Le chemisier que tu portes est à demi dégrafé, suffisamment amplement pour que d’un doigt, je bascule, l’un après l’autre, les deux jolis mamelons qui y sont emballés dans un corset seins nus.

Les sens en alerte, tu as sur les yeux, un bandeau qui te rend attentive et réceptive au moindre souffle, au moindre frôlement.

Tu me fais face debout, dans la position que je t’ai ordonnée.

Les deux mains posées sur les fesses, les jambes légèrement écartées sous ta jupe, le menton relevé, les seins offerts, tu es présentée, disponible, immobile dans cette position de soumission.

Je suis assis sur un lit et je te regarde: « remonte ta jupe et présente moi ton sexe ».

La tête droite, tu obéis, dévoile ainsi ton entrecuisse en remontant la jupe au niveau de la taille.

Une fente joliment colorée est ainsi mise à l’air, je distingue tes lèvres légèrement ouvertes par l’écartement de tes jambes.

En me levant, je passe une main sur ta vulve, elle est chaude, j’y glisse un doigt, puis deux, une liqueur tiède et visqueuse tapisse l’intérieur de ton sexe.

Je ressors les doigts, entraîne un peu de ce « miel » à l’extérieur, en imbibe ta fente.


Ta bouche est parfaitement dessinée et légèrement colorée, elle est entrouverte pour faciliter l'expiration imposée par des soupirs d’excitation.

J’écoute ton souffle :

« enlève ta jupe »

Tu obéis et la jupe est ôtée.

« place tes mains de nouveau sur tes fesses »

Tu reprends cette position de présentation et de pure soumission.

Je glisse à nouveau la main entre tes cuisses pour qu'elle pénètre ta fente et se tapisse des secrétions de ton sexe.

Les mains sur les fesses, tu commences à onduler du bassin et caracole sur ma main.

Je te laisse faire, observe tes seins et leurs tétons se raidir et se tendre d’excitation:

« arrête toi ! »

Tu retrouves l'immobilité.

Je t’entraine alors sur un lit couleur d’automne.

Les yeux toujours bandés, tu y es généreusement offerte sur le ventre.

Je suis le prédateur qui rode autour de toi.

D’une main, je force la cambrure de tes reins pendant que l’autre presse l’intérieur de tes cuisses pour en accentuer l’ouverture.

Un délicat tissu sur le tour de tes chevilles, cette même étoffe sur le tour de tes poignets.

Ces liens reliés à chaque extrémité de ce lit en fer forgé, tu es maintenant offerte, immobilisée, terriblement sensuelle dans cette indécence.


Nos esprits semblent communiquer sans qu’aucun mot ne soit échangé:

"Surtout ne bouge pas ! ... Te détacher, n’y songe même pas... Ecoute, je suis derrière toi, est-ce que tu sens cette main sur tes fesses ?

Est-ce que tu sens ce frôlement sur ta peau ?

Et la douce extrémité de cette cravache de cuir qui te pointe sur les pieds, les cuisses, les fesses, pour finalement glisser le long de la colonne vertébrale et s’attarder sur ta nuque, la sens-tu ?

Cette main qui maintenant glisse entre tes cuisses et te fouille, ce chemisier que l’on déchire, l’entends-tu ?

Tes seins que l’on caresse et cette bouche qui en abuse, nos parfums qui se mêlent, nos odeurs

Ta chevelure que l’on empoigne et ta bouche que l’on dirige vers cette queue qui s'invite jusqu'au fond de ta gorge..."


Une voix d'aéroport m'a sorti de ce songe et de cette torpeur dans laquelle je m'étais immergé, en annonçant l'embarquement.


Je vous laisse imaginer le sourire que j’ai adressé à l’hôtesse en lui tendant mon passeport.

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 23:59

Je la repère en visitant le Palais Garnier, elle a les yeux posés sur le sublime plafond Chagall, les miens sont tombés en amour de sa lordose lombaire.

Mon esprit fait écho aux commentaires du guide qui arrivent par séquence alors qu’il nous explique les mystères du peintre:


- "Une impression de vie se dégage des personnages..."
Hmm quelle impression en effet
,
- "Un univers qui exalte l’essence lyrique pour faire vibrer l’âme du spectateur..."
Je crains que ce ne soit pas mon âme qui vibre et me met à l’étroit dans mon pantalon,
- "Abolissant les frontières entre le réel et l’imaginaire..."
Oh oui abolissons, abolissez cette frontière de tissus qui me sépare d’elle…

Je me faufile dans la houle d’une foule babylonienne et je poursuis cette cambrure hypnotique tel l’animal d’une arène, son astre rouge.
Sous dépendance, mes yeux caressent ces fesses, ils s’autorisent toutes les indécences et toutes les fouilles.
Soudain, ce Graal m’échappe, disparait dans un reflux mondain, me laissant enragé par un sevrage brutal.
Je bondis et piste sa trace, inspecte chaque rotonde et ses essaims de visiteurs,
Je l’ai perdue ! Soupirs
Vers la sortie, vers laquelle je glisse orphelin, nous tombons nez à nez.
Mon dieu son visage, me voilà amoureux.
Elle me sourit, j’ose…


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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 23:09

Les bouches me fascinent, oui, presque autant que les regards.

Il y a les belles, les jolies bouches; les bouches larges, charnues; minces, fines, pincées; les bouches bien dessinées, les bouches aux lèvres épaisses, aux dents blanches, maquillées, peintes; les bouches roses, rouges, vermeilles, de corail; Les bouches en cœur ^^  

J’aime me perdre dans l’observation d’une bouche et de ses attitudes: Une bouche énergique, autoritaire; une bouche sérieuse, pincée, dédaigneuse, arrogante, pure, ingénue, loyale; une bouche tendre, sensuelle; une bouche rieuse, joviale; une bouche avide, soumise; une bouche mielleuse, obséquieuse; une bouche veule, vénale; une bouche moqueuse, narquoise, gouailleuse, mauvaise; Une bouche caressante, amoureuse, voluptueuse, provocante, tentante, savante, gourmande; une bouche insolente, troublée, rêveuse, excitée…


Celle d’Albane n’est pas grande, elle est « pleine de dents » comme je me plais à lui dire car son sourire est une invitation à observer chaque détail de sa dentition.
Ses lèvres sont fines, rosées.


Quand elle va dire quelque chose de grave, elle a une façon de rentrer la lèvre inférieure sous la lèvre supérieure qui me chavire à chaque fois.
Il y a une expression qui m’envoie au bouillon plus que toute autre, c’est celle qui lui vient, fatalement, sous l’emprise de l’excitation. Sa bouche se tord légèrement alors que sa lèvre supérieure remonte en coin.

« l’O à la bouche », je sens la brèche qui s’ouvre et je n’ai plus qu’à entrer…


J’aime aussi quand elle se mord la lèvre, doucement, imperceptiblement. C’est généralement le signe qu’elle me scrute, concentrée sur ma réaction après avoir fait feu (à « bouche que veux-tu ») du souffle piquant de l’impertinence et de la provocation.



Ses lèvres sont douces, sucrées, fines, la pulpe y est délicate. Je frémis quand elles visitent mon cou, dans un frôlement, avant d’y déposer leurs empreintes. Cette caresse me met au tapis, avec une douce violence.Albane le sait et en abuse, la garce !

 

La bouche est une source de plaisir infinie…
J’adore, quand ma bouche glisse, en chuchotant, des mots choisis dans une oreille captive… (un délicat « bouche à oreille »).

Je m’enivre de la sentir glisser dans une chevelure que l’on libère, sur une nuque offerte ou sur l’intérieur d’une cuisse immobile immobilisée.


Et les bouches dont on abuse… ?
Celles dont on force l’ouverture pour y inviter un ‘dard’ impérial jusqu’au fond d’une gorge abandonnée.
Celles qu’on entrave d’un bâillon ou d’un mors pour « Maître » à mal les résistances et provoquer un troublant sentiment de honte et de dépendance.

Bon, je vous fais grâce des « bouche trou », « bouche à bouche » et autres « rince bouche » - grand sourire-


Je garde le meilleur pour la faim, le baiser !
Qu’il soit discret, comme des lèvres qui se découvrent dans un frôlement, qu’il soit passionné ou déchaîné, je ne peux résister de vous livrer ces mots de Rostand :


« Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce? 
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer;
C'est un secret qui prend la bouche pour oreille,
Un instant d'infini qui fait un bruit d'abeille,
Une communion ayant un goût de fleur,
Une façon d'un peu se respirer le cœur
et d'un peu se goûter, au bord des lèvres, l'âme!
ROSTAND, Cyrano de Bergerac, 1898, III, 9, p. 135.

Ca y est, je "poussière"; c'est mon coté « Grand » romantique… hin hin hin!

 

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