Un matin, en transit dans un aéroport Londonien, je me laisse glisser. A mesure que certaines imagines s'imposent à mon esprit, je sens une envie irrésistible déferler jusqu'à l'extrémité de mon entrecuisse pour me mettre à l'étroit dans le pantalon d'un costume marron glacé.
Je t’imagine dans un tailleur bcbg, des dim-up noirs qui s'étirent depuis le haut de tes cuisses jusqu’aux escarpins qui soulignent la finesse de tes chevilles.
Pas de sous vêtement, juste un corset à lacets !
Tes seins sont libres et tes fesses accessibles.
Le chemisier que tu portes est à demi dégrafé, suffisamment amplement pour que d’un doigt, je bascule, l’un après l’autre, les deux jolis mamelons qui y sont emballés dans un corset seins nus.
Les sens en alerte, tu as sur les yeux, un bandeau qui te rend attentive et réceptive au moindre souffle, au moindre frôlement.
Tu me fais face debout, dans la position que je t’ai ordonnée.
Les deux mains posées sur les fesses, les jambes légèrement écartées sous ta jupe, le menton relevé, les seins offerts, tu es présentée, disponible, immobile dans cette position de soumission.
Je suis assis sur un lit et je te regarde: « remonte ta jupe et présente moi ton sexe ».
La tête droite, tu obéis, dévoile ainsi ton entrecuisse en remontant la jupe au niveau de la taille.
Une fente joliment colorée est ainsi mise à l’air, je distingue tes lèvres légèrement ouvertes par l’écartement de tes jambes.
En me levant, je passe une main sur ta vulve, elle est chaude, j’y glisse un doigt, puis deux, une liqueur tiède et visqueuse tapisse l’intérieur de ton sexe.
Je ressors les doigts, entraîne un peu de ce « miel » à l’extérieur, en imbibe ta fente.
Ta bouche est parfaitement dessinée et légèrement colorée, elle est entrouverte pour faciliter l'expiration imposée par des soupirs d’excitation.
J’écoute ton souffle :
« enlève ta jupe »
Tu obéis et la jupe est ôtée.
« place tes mains de nouveau sur tes fesses »
Tu reprends cette position de présentation et de pure soumission.
Je glisse à nouveau la main entre tes cuisses pour qu'elle pénètre ta fente et se tapisse des secrétions de ton sexe.
Les mains sur les fesses, tu commences à onduler du bassin et caracole sur ma main.
Je te laisse faire, observe tes seins et leurs tétons se raidir et se tendre d’excitation:
« arrête toi ! »
Tu retrouves l'immobilité.
Je t’entraine alors sur un lit couleur d’automne.
Les yeux toujours bandés, tu y es généreusement offerte sur le ventre.
Je suis le prédateur qui rode autour de toi.
D’une main, je force la cambrure de tes reins pendant que l’autre presse l’intérieur de tes cuisses pour en accentuer l’ouverture.
Un délicat tissu sur le tour de tes chevilles, cette même étoffe sur le tour de tes poignets.
Ces liens reliés à chaque extrémité de ce lit en fer forgé, tu es maintenant offerte, immobilisée, terriblement sensuelle dans cette indécence.
Nos esprits semblent communiquer sans qu’aucun mot ne soit échangé:
"Surtout ne bouge pas ! ... Te détacher, n’y songe même pas... Ecoute, je suis derrière toi, est-ce que tu sens cette main sur tes fesses ?
Est-ce que tu sens ce frôlement sur ta peau ?
Et la douce extrémité de cette cravache de cuir qui te pointe sur les pieds, les cuisses, les fesses, pour finalement glisser le long de la colonne vertébrale et s’attarder sur ta nuque, la sens-tu ?
Cette main qui maintenant glisse entre tes cuisses et te fouille, ce chemisier que l’on déchire, l’entends-tu ?
Tes seins que l’on caresse et cette bouche qui en abuse, nos parfums qui se mêlent, nos odeurs
Ta chevelure que l’on empoigne et ta bouche que l’on dirige vers cette queue qui s'invite jusqu'au fond de ta gorge..."
Une voix d'aéroport m'a sorti de ce songe et de cette torpeur dans laquelle je m'étais immergé, en annonçant l'embarquement.
Je vous laisse imaginer le sourire que j’ai adressé à l’hôtesse en lui tendant mon passeport.